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100 millions

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100 millions, ce n'est pas la somme que j'espérais gagner la semaine dernière au lotto mais bien le nombre incroyable de requins tués chaque année dans le monde.
Les dents sont utilisées pour la fabrication de bijoux, les machoires pour des souvenirs à touristes, la peau pour la maroquinerie, le cartilage pour des gélules et poudres soi-disant médicinales et l'huile de foie pour l'industrie cosmétique.
La plupart des squales sont simplement tués pour leurs ailerons, consommés en soupe ou séchés pour leur pseudo vertus soignantes.
Le shark finning est une activité qui consiste à pêcher des requins pour leur couper les ailerons puis à rejeter le corps en mer.
 95% de l'animal est gâché. Les requins appâtés sont hissés sur les bateaux, leurs nageoires sont tranchées alors qu'ils sont toujours vivants. Les animaux sont ensuite rejetés par dessus bord où, incapables de nager, ils coulent à pic et meurent dans une atroce agonie.
Près de 11 500 requins sont tués toutes les heures par l’homme.  Les requins tuent 5 personnes par an.
 L’homme est le prédateur principal des requins.
Si les requins venaient à disparaître, il est probable que les espèces proies, végétariennes, proliféreraient. Or, grâce à la végétation qu’ils enferment, les océans absorbent le gaz carbonique et représentent les principaux puits naturels de carbone de la planète.
En Polynésie, la raréfaction des requins a entrainé à certains endroits la mort des coraux : des gros poissons comme les mérous, normalement régulés par les requins, se sont fait de plus en plus nombreux, ce qui entraine une baisse de la quantité de petits herbivores dont ils se nourrissent. Les algues prolifèrent et empiètent sur l’espace vital des coraux…
 A l’heure du réchauffement climatique, le sort des requins est aussi le notre.

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